Rencontre avec Bruno Paquelier, auteur d’Habib Diarra, champion du monde

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D’où vous vient l’envie d’écrire ? (Mamadou)

J’ai toujours aimé écrire mais j’avais peur de ne pas en être capable. Un jour je me suis lancé et je me suis rendu compte que j’étais vraiment un ami des mots. C’est mon mode d’expression privilégié.
J’ai commencé à écrire à 40 ans, j’ai aujourd’hui 53 ans.

Connaissez-vous l’histoire entière du livre en le commençant ? (Azat)

Non, l’histoire se construit au fur et à mesure. Elle change très souvent d’orientation.

Comment trouvez-vous l’inspiration ? (Hana)

L’inspiration vient souvent en lisant d’autres livres et je m’inspire également de ce que je vis et ressens, je reste à l’ écoute de mes 5 sens.

Qui est votre écrivain préféré ? (Emmanuel)

Gustave Flaubert

Y a-t-il des thèmes récurrents dans vos livres ? (Iliam)

J’adore le football et je sais que beaucoup de lecteurs aussi ! Je me sers du football pour attirer mes lecteurs et j’en profite pour parler d’autre chose, comme dans Habib Diarra. Je parle souvent de racisme.

Qui a choisi l’illustration du livre ? (Morgane)

La maison d’édition choisit toujours l’illustration de la couverture des livres, sans demander l’avis de l’auteur. L’éditeur peut également choisir de changer le titre du livre. Pour Habib Diarra j’avais choisi : La double revanche d’Habib Diarra. La maison d’édition a choisi un titre plus vendeur.

Combien de livres avez-vous écrit ? (Romain)

J’ai publié 8 livres au total : Habib Diarra, Les sans papys, La maison de la Tondue, Tous les matins, je regarde passer les filles, Le meilleur des dictateurs, Des bleus sur liste noire, Les taches brunes, L’œil de Maracana.
J’en ai écrit bien d’autres qui n’ont jamais été publiés.

N’écrivez-vous que des livres pour enfants ? (Rostom)

Oui, jusqu’à maintenant mais j’ai actuellement un livre en projet qui sera destiné aux personnes plus âgées.

Trouvez-vous votre travail enrichissant ? (Mama)

Oui, énormément ! J’apprends tous les jours en cherchant dans le dictionnaire et j’aime faire des recherches au fil des sujets de mes livres. En écrivant on apprend également beaucoup de choses sur soi-même.

Habib Diarra est-il inspiré d’une personne réelle ? (Hana)

Il est inspiré de beaucoup de personnes en réalité.

Avez-vous obtenu des prix littéraires ? (Dorian)

Oui, notamment le licra d’or pour Habib Diarra qui traite du racisme.IMG_20160304_135114

Nos recherches :
Licra d’Or 2007 – Prix remis par la LICRA, pour Habib Diarra champion du monde
Prix des écoliers de Rilieux la Pape 2008, pour Habib Diarra champion du monde
Sélection pour le prix Ruralivres 2009, pour La maison de la Tondue
Prix Chronos 2010 – catégorie CM – 1er pour le vote adulte et 3ème pour le vote enfant, pour Les sans-Papys
Prix Littéraire de la Citoyenneté 2009/10, pour Les sans-Papys
Sélection pour le prix de l’Estuaire 2009/10, pour Le Meilleur des Dictateurs
Prix Cétalire 2011, pour Tous les matins, je regarde passer les filles
Prix du Conseil municipal junior de la vile de Châteauroux 2011, pour Tous les matins, je regarde passer les filles
Sélection prix des montagnes d’Auvergne 2011, pour Des Bleus sur liste noire
Sélection prix Romanphiles 2014/15, Grenoble, pour L’oeil de Maracanã
Lauréat prix du Jeune Poisson 2015, collège de Pithiviers, pour L’oeil de Maracanã

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Etes-vous sensible aux critiques littéraires ? (Lysandre)

Oui, je suis surtout sensible aux critiques émises par les enfants. Heureusement pour moi les critiques sont généralement positives.

Combien de temps mettez-vous pour écrire un livre ? (Azat)

Cela est très variable. Pour Habib Diarra, j’ai écrit 3 semaines. Mais ensuite vient le temps de la relecture, de la correction, de la reformulation et des discussions avec la maison d’édition, et cela peut prendre plusieurs mois. Il faut ensuite imprimer le livre et le distribuer dans la France entière pour qu’il soit acheté en librairie par les lecteurs.

Est-ce que vous gagnez bien votre vie ? (Mama)

Je gagne en moyenne 5% du prix du livre soit 0,25 centimes d’euros pour Habib Diarra.
Voilà pourquoi peu d’auteurs vivent de leur passion.

Avez-vous un autre métier ? (Mouna)

Oui, je suis professeur de français, professeur de littérature, j’aime l’idée d’être professeur d’histoires.

Bruno Paquelier nous avait apporté le cahier sur lequel il avait écrit Habib Diarra ainsi que la première version tapée de son ouvrage. Cela nous a permis d’apprécier les étapes de l’écriture d’un livre.

Nous le remercions pour sa gentillesse, sa patience et sa générosité. Nous avons tous beaucoup aimé cette rencontre.

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